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Nous sommes arrivés dans la Cité-État de Singapour, après un tout petit vol d'une heure, comme dans un rêve. On aurait dit qu'elle s'était pomponnée toute la journée juste pour nous accueillir. Tout le monde était beau, tout le monde était fin, le centre-ville brillait de mille feux, on a presqu'entendu un chant divin nous être susurré à l'oreille en débarquant de l'avion. On clame toujours haut et fort qu'on n'aime pas vraiment les villes, que nous sommes davantage des amants de la nature. Toutes nos excuses à toi Singapour, si belle, si propre, si fonctionnelle, si polie, on te le dit, on te le doit, on t'aime d'amour! Il faut avouer que c'était déjà gagné d'avance puisqu'après l'Indonésie, notre coeur était prêt à aimer n'importe quel nouveau pays. Mais Singapour, en étant totalement à l'opposé du pays qu'on a aimé détester pendant deux mois, nous a conquis en un seul clin d'oeil.

Si c'est si propre ici, c'est entre autres à cause de certaines règles dont nous avons tous entendu parler. Jetter papiers, déchets ou mégots de cigarette à la rue ainsi que cracher ou uriner sur la voie publique est passible d'une grosse amende. Dans les bus et dans le métro, il est strictement interdit de boire ou de manger, et la vente de gomme à mâcher est interdite à travers le pays. Ces règles, qui semblent un peu extrêmes, ont le mérite de bien fonctionner. La ville reluit comme un sou neuf.

À Singapour, nous passons trois jours. Au programme, rien d'extravagant. Pour commencer, manger. On a envie de goûter à tout, de retrouver des saveurs et des textures qu'on aime, d'avoir de la variété dans notre assiette. Ce qui nous a manqué le plus, ce sont les produits laitiers, les légumes frais et le bon pain. Nos repas sont bons et sont beaux, c'est comme si on voyait de la nourriture pour la première fois. Ensuite, on découvre la ville à pieds. L'architecture est impressionnante et tous les édifices ont l'air neufs. Bien qu'on soit au centre-ville, nous sommes entourés d'une végétation luxuriante, de là le surnom de ville jardin, que nous n'avons pas inventé nous-même! S'en suit un peu de magasinage de vêtements chauds pour notre virée hivernale au Japon qui approche à grands pas. Je me sentais fébrile comme quand j'étais enfant, à la veille de la rentrée scolaire, quand j'allais avec ma mère choisir ma nouvelle garde-robe pour l'année à venir. Mais je ne crois pas avoir déjà été aussi excitée à l'idée de m'habiller en long. Le froid, nous en avons rêvé pendant deux longs mois de suffocation. Singapour, c'est l'endroit parfait pour un peu de shopping. Des boutiques, il y en a partout partout partout. Orchard road est une rue qui propose à elle seule 22 centres d'achat sur une longueur de 2,2 kilomètres!!! D'ailleurs le magasinage semble être le sport national des locaux, qui sont vraiment tous habillés comme des cartes de mode. Ça en est presqu'intimidant, mais ça donne l'envie de faire un petit effort supplémentaire soi-même et c'est agréable. Même Martin a attrapé la fièvre du magasinage, ce n'est pas peu dire.

Singapour en trois étapes faciles

L'architecture

Varia