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Blogue de voyage d'Emilie & Martin

L'île de Lombok, bof 28 décembre 2012, Senggigi, Indonésie

Lorsqu'on arrive en Indonésie, on obtient un visa de 30 jours moyennant une somme de 25$/personne. Si l'on veut prolonger notre séjour au delà de ce laps de temps, on doit se rendre à l'immigration, à la fin du 30 jours, fournir une preuve de sortie (un billet d'avion) et payer plusieurs dizaines de dollars pour obtenir un second visa de 30 jours. Sans visa valide, il faut payer un frais de 20$/jour/personne en surplus à notre sortie du pays, ce qui fait rapidement une coquette somme si on n'est pas à notre affaire. Nos visas tirant à leur fin, et l'immigration fermant pour quelques jours pour la nouvelle année, un passage sur l'île de Lombok s'imposait pour s'occuper de tout ça.

Mathieu et Marie-Pier quittent Gili Trawangan une journée avant nous pour aller régler leur paperasse, eux étant arrivés une journée avant nous au pays. De notre côté, Martin a hérité des deux plongées que je n'ai pas faite pour terminer mon cours, mais qui étaient déjà payées. Comme il lui reste une plongée à faire, nous ne sommes pas prêts à quitter l'île en même temps que nos amis.

On les rejoint toutefois le lendemain, et ce pour la dernière fois en Indonésie. Martin et moi souhaitons continuer de nous diriger vers l'Est, là où les risques de malaria sont élevés. Nous sommes équipés en Malarone, pas nos copains. Nous voulons absolument voir des dragons de komodo, eux sont intéressés par autre chose. C'est donc ici que nos routes de séparent. Nous avons eu beaucoup de bon temps ensemble, et nous nous reverrons peut-être plus tard, dans un autre pays d'Asie, qui sait?

Lombok ne restera pas gravé parmi nos meilleurs souvenirs de voyage. La grosse ville de Mataram où l'on fait faire nos visas est absolument affreuse et sans intérêt. Tout au sud, il y a bien Kuta avec ses paysages verdoyants, mais on n'a pas le coup de coeur. On trouve les locaux achalants. Pas moyen de mettre le pieds dehors sans se faire harceler pour acheter des bébelles, ou se faire suivre et encercler sur la plage, par curiosité, tout simplement. Mes péripéties intestinales commencent aussi à cet endroit, et je passe mes journées à me tenir proche de la toilette, à avoir un dédain total pour la nourriture indonésienne et à être faible. Notre visite de la région ne sera donc pas très exhaustive. 

C'est à Kuta justement qu'on passe le nouvel an. Comme tous les locaux, on se rend sur la plage en soirée. Il y a quelques kiosques qui vendent de la bière et qui font jouer de la musique. Ça ne prend que quelques secondes pour qu'on se fasse repérer par une bande de gamins curieux, qui nous entourent et nous posent toute sorte de questions. L'un d'eux est semble obsédé par nos nez, qu'il trouve vraiment gros par rapport à ceux des Indonésiens. Ça nous fait bien rire. On passe vraiment un bon moment avec eux. On décide de leur offrir du bonheur et on leur achète chacun une bruyante trompette en carton. On a visé dans le mile, les enfants sont fous de joie. Malheureusement, la pluie se met à tomber comme des cordes et la plage se vide rapidement. Il n'est même pas 23h. On défonce l'année tous les trois, Martin, moi et mes crampes, dans notre chambre un peu miteuse. Vive l'Indonésie!

Senggigi

Kuta

Mataram

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